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Les problèmes liés au bois

 

Il existe plus d’un millier d’essences d’arbre et toutes possèdent des caractéristiques uniques. Utilisé dans toutes les sphères de notre économie, le bois est probablement le matériau naturel le plus polyvalent au monde. Dans le domaine de la construction extérieur, seules quelques essences sont couramment utilisées. Divisibles en deux catégories, soit les bois putrescibles et les bois imputrescibles, les bois utilisés pour la construction extérieure ont des caractéristiques communes qui justifient leur choix : Leurs résistances aux changements climatiques, leurs souplesses, leurs robustesses et leur aspect. D’autres facteurs comme leur prix, leur facilité à être travaillé et leur disponibilité sont aussi par la suite pris en compte afin de faire un choix précis.

 

Un bois grisonnant n’est pas un bois malade ou contaminé. En effet, le grisonnement du bois est un processus naturel du bois, plus ou moins prononcé dépendamment du type d’essence de bois et de son emplacement. Par exemple, une galerie a découvert, qui bénéficie de beaucoup d’ensoleillement et qui est soumis aux intempéries, verra son bois grisonné rapidement. Par contre, le bois situé sous un toit, protégé du soleil et des pluies et autres, grisonnera que très lentement. Il existe quelques essences comme le cèdre rouge qui, lorsque protégées de la pluie et des rayons du soleil, peuvent prendre une couleur plus rouge ou brunâtre quelques fois. Le grisonnement est le processus par lequel les poussières et les autres saletés de l’air pénètrent dans la surface du bois, l’accumulation de ces micro détritus fait dès lors noircir le bois au point de rendre celui-ci grisonnant.

Tous les bois, les prutrecible comme les imputrescibles, grisonnent. Le bois grisonnant, bien qu’il garde toutes ces qualités et propriétés, peu cependant paraitre moins esthétique. Ce processus, qui prend entre 6 et 12 mois en fonctions des conditions environnantes, peut cependant être inversé et éviter facilement.

Afin de raviver le bois et de rendre à celui-ci sa couleur d’origine, nous employons un décapant nettoyant dilué en fonction des besoins de chaque type de bois et de leur aspect. Nous appliquons le produit sur les surfaces préalablement mouillées et faisons pénétrer la solution à l’aide de brosses à poils rugueux. Nous rinçons par la suite à la machine à pression en prenant soin de n’abimer aucune surface. Nous neutralisons les surfaces par la suite avec le neutraliser adéquat.

Sur les bois neufs et les bois nettoyés adéquatement, nous appliquons le produit de votre choix, afin de remédier aux grisonnements du bois futur. À noter que le grisonnement recommencera sont processus aussitôt que les produits protecteurs appliqués cesseront d’être performant. Ainsi, une teinture translucide et/ou une huile de lin ne protégeront correctement le bois qu’une année, après quoi l’exercice se devra d’être répété. Une teinture opaque ou une peinture peut cependant durée plusieurs années. Tout est une question de budget et de goût.

 

Le sel de zinc ou plus communément appeler Efflorescence est souvent visible à l’œil nu sous la forme d’une petite poudre blanche. Il s’agit en fait d’accumulation de sel minéral contenu dans les eaux de pluie. Bien que l’efflorescence n’affecte en rien la solidité des matériaux, celle-ci affecte toutefois la durée de vie des peintures et teintures. Comme le sel de zinc s’échappe des matériaux de par l’intérieur, celui-ci pousse sur les parois afin de s’extirper. Les peintures et teinture sont alors délogées de leurs assises et finissent par écailler. Le retrait du sel de zinc est ainsi primordial à la bonne adhérence (à court et à long terme, des peintures et teintures appliquées.

Plusieurs raisons expliquent le noircissement du bois. Connaitre la cause de cette condition est dès lors primordiale afin d’utiliser le produit adéquat.

  • Une moisissure de surface : La cause de noircissement la plus répandue, il s’agit en fait d’une accumulation de saletés combiné quelquefois a un début de moisissures de microchampignons. Les endroits où le taux d’humidité est élevé sont propices à l’apparition de telles taches. À noter aussi que les champignons n’apparaissent seulement lorsque le taux d’humidité dépasse les 20 %, en déca de ce pourcentage, les moisissures sont improbables et les causes de noircissement sont d’une autre nature.

Après avoir rincé le bois à l’eau claire, nous appliquons un nettoyant doux sur les surfaces à l’aide d’un pulvérisateur. Nous faisons pénétrer le produit a l’aide de brosse a poils allant de lisses a semi-rugueux et laissons le produit agir entre 15 et 30 minutes. Un rinçage à faible pression suffit dans ce cas à retirer ces amalgames de saletés et moisissures qui font noircir le bois.

 

Celle-ci est plus rare et se retrouve généralement que dans les bois résineux, soit les bois putrescibles. Ces moisissures attaquent en fait les propriétés mécaniques du bois, c’est-à-dire qu’elles détruisent celui-ci. On peut trouver celles-ci à plusieurs endroits ou l’humidité et l’accumulation d’eau y sont fréquentes. Les seuils de fenêtres, les pieds de clôtures ainsi que pourtours de corniches en sont d’ailleurs de bons exemples.

Les champignons lignivores sont la cause de ce type de noircissement du bois. Ceux-ci s’attaquent à la lignine et à la cellulose du bois qui est constitué entre 70 et 80 % de ces deux composés organiques. Dans les pires cas, la masse du bois est réduite ainsi de 80 % : c’est donc dire que les champignons ont détruit la lignine et la cellulose du bois en totalité. Au mieux, nous pouvons espérer que l’attaque du bois est encore récente et que nous pouvons toujours inverser la vapeur.

  •  Afin de régler ce problème, plusieurs scénarios sont possibles, dépendamment de l’ampleur des dégâts.

Si le bois est désagrégé et qu’il s’effrite partout :

Le remplacement de ou des pièces est alors nécessaires : Le bois n’a plus aucune propriété protectrice et sa réparation est pratiquement impossible. De plus, ce bois contaminé ne peut que contaminer les autres morceaux de bois en contact avec celui-ci. Nous retirons alors celui-ci, nettoyons les surfaces environnantes a l’aide d’un nettoyant puissant et appliquons dans sont sillons un fongicide afin de prévenir une nouvelle contamination.

Si le bois se désagrège en un seul endroit :

Nous avons dès lors deux choix qui seront déterminés par les couts et l’esthétisme : si remplacer le morceau s’avère plus rentable, nous procédons au remplacement tout simplement. Si par contre remplacer le ou les morceaux est onéreux et que, une peinture ou qu’une teinture opaque doit être utilisé, nous pouvons effectuer une réparation. Nous retirons la partie contaminée et non récupérable à l’aide de l’outil approprié, traitons les pourtours à l’aide d’un fongicide et insérons un morceau de bois neuf préalablement coupé que nous colmaterons avec une pâte époxy. Une fois sablée et peinturée, la réparation ne parait plus et celle-ci durera aussi longtemps que les autres matériaux.

 

Les taches d’huile :

Bien que peut souvent visible à l’œil nu, les taches d’huile sont souvent présentes a un endroit très spécifique. Sous les appareils de cuisson extérieure : Les Bars BQ. En effet, les teintures et autres produits appliqués ne peuvent pénétrer et adhérer aux surfaces imbibées par les huiles animales et végétales laissées par ces engins.

L’application d’un puissant dégraisseur peut alors être utilisée pour le retrait de ces huiles à l’intérieur des pores du bois concerné. Une bonne pénétration des produits détergents à l’aide de brosses et la répétition des procédés lorsque nécessaire viennent a bout des tâches le mieux ancré. Un bon rinçage et une neutralisation du bois sont ensuite effectués afin de rendre les surfaces aptes à être retravaillées.

Les tâches de chlorophylles (tâches vertes) :

Les taches de chlorophylles sont sans contredit les tâches les plus difficiles à retirer. Issues des plantes, elles agissent un peu en symbiose avec le bois étant donné leur possible compatibilité. Ces tâches proviennent de plantes qui ont été mises en contact avec le bois (suspendu au-dessus ou sur le bois). La chlorophylle qui capte la lumière du soleil et donne la photosynthèse est abondamment présente dans toutes les plantes ou presque. Les feuilles qui tombent ou qui se retrouvent en contact avec le bois à l’automne se vident de leur chlorophylle qui pénètre dans les pores du bois.

Pour remédier à la situation, nous rinçons tout d’abord le bois afin d’ouvrir les pores de celui-ci. Par la suite, à l’aide de puissants détergents et de produits décapants, nous sommes en mesure de venir à bout de ce verdissement inégal du bois. Pour ce faire, un bon brossage à l’aide d’une brosse a poils rugueux pour faire pénétrer les produits et la répétition du procéder se doit d’être appliqué.

Les autres taches ou impuretés se trouvant dans le bois :

Il se peut quelquefois que le bois soit entré par hasard ou inadvertance, en contact avec un produit ou contaminant quelconque. Plusieurs techniques sont alors applicables afin de venir à bout de ce problème.

Dans la mesure du possible, l’identification du produit ou de la source du contaminant demeure la meilleure solution possible. En identifiant l’intrus, il est facile d’appliquer la solution adéquate optimale. Sinon, l’essai erreur demeure une solution viable à condition d’utilisé les produits les moins nocifs au départ afin de ne pas mettre le bois et l’environnement a rude épreuve sans raison est primordiale. Si le problème persiste, nous pouvons utiliser des produits plus performants graduellement.

 

On dit des insectes rongeurs de bois que ce sont des insectes xylophages. Certaines espèces s’attaquent aux pieds de l’arbre, alors que d’autres le font une fois l’abatage fait. Ici, c’est lorsque le bois est mis en œuvre et sec que les attaques surviennent.

Les termites sont la principale source détérioration du bois par les insectes au Québec. Se nourrissant du bois, elle désagrège la cellulose de celui-ci et rend le bois irrécupérable. Friandes de bois mou et putrescibles puisque plus facile à absorber, les termites et leurs ravages sont facilement identifiables : le bois est déduit, perforé et semble pourri par endroits. Se terrant parfois dans le bois malade ou parfois dans le sol, les termites travaillent souvent en harmonie avec les moisissures issues des champignons. Ayant atteint la cellulose du bois, les termites profitent ainsi d’un bois plus mou et humide. L’absorption des éléments est ainsi plus facile pour ces insectes xylophages.

Afin de régler ce problème, l’application d’insecticide biodégradable et non nocif pour l’environnement est suggérée. Les traitements préventifs aussi peuvent fonctionner, mais il faut savoir que tous les bois secs sont préalablement traités afin de prévenir leur perte.