Types of wood
Il existe plus d’un millier d’essences d’arbre et toutes possèdent des caractéristiques uniques. Utilisé dans toutes les sphères de notre économie, le bois est probablement le matériau naturel le plus polyvalent au monde. Dans le domaine de la construction extérieur, seules quelques essences sont couramment utilisées. Divisibles en deux catégories, soit les bois putrescibles et les bois imputrescibles, les bois utilisés pour la construction extérieure ont des caractéristiques communes qui justifient leur choix : Leurs résistances aux changements climatiques, leurs souplesses, leurs robustesses et leur aspect. D’autres facteurs comme leur prix, leur facilité à être travaillé et leur disponibilité sont aussi par la suite pris en compte afin de faire un choix précis.
La grande majorité des bois que l’on retrouve dans les magasins à grande surface sont putrescibles, c’est-à-dire qu’ils peuvent et qu’ils vont, si l’on les laisse sans protections, pourrir avec le temps. L’humidité au fil des ans finit par détruire la cellulose du bois. Ainsi, les bois exotiques comme le teck, l’ipé et le jatoba sont des bois dits imputrescibles. La raison : ces bois sont dépourvus d’éléments nutritifs nécessaires à la formation de champignon. Les insectes non plus d’ailleurs n’en raffolent pas puisque la densité de ces bois est si grande que leurs fibres sont pratiquement impossibles à ingérer pour les insectes.
Sont dits des bois qui ne pourrissent pas. Très primé dans le domaine de la construction et de la rénovation haut de gamme, ces bois, naturels ou artificiels (torréfiés) ont une durée de vie pouvant dépasser les 100 ans. Plusieurs bois exotiques sont imputrescibles, très durs et très denses, les bois imputrescibles sont idéaux pour les réalisations extérieures. L’ipé, le teck et le Jatoba sont de bons exemples : ayant un grain et un tanin incroyable ainsi qu’une résistance éprouvée, ces bois imputrescibles sont des incontournables lors de créations à caractère uniques.
Un bois peu être naturellement imputrescible ou artificiellement. En effet, il existe depuis 2001 au Québec, un procédé permettant de rendre les bois putrescibles, imputrescibles : la torréfaction. Tout comme la torréfaction du café, cette méthode consiste à retirer l’humidité du bois en chauffant celui-ci à 160 degrés Celsius. De cette manière, le bois ne contient dès lors qu’un maigre 1 % d’humidité comparativement au 12 % d’humidité que l’on retrouve lors du séchage conventionnel du bois. De cette façon, le bois une fois torréfié se retrouve dépourvu de ces éléments nutritifs nécessaires à la formation et à la prolifération des champignons. Relativement rare encore au Québec, ce procédé est en pleine croissance.
Le bois traité est en fait un bois auquel un traitement a été appliqué afin de rendre celui-ci résistant aux moisissures et aux insectes. Souvent à base de cuivre et de zinc, ces traitements ont souvent une teinte bleutée facilement identifiable. Le traitement du bois permet d’éviter aussi le fendilla et les tortillons du bois lors de son installation. En effet, puisque les planches de bois sont entreposées a l’intérieur au sec et a l’ombre, celles-ci peuvent craquer et se tordre des les premières semaines si elles ne sont pas traitées. Le pin et l’épinette en sont d’ailleurs de bons exemples. C’est pourquoi il n’est pas rare de voir ces essences être préalablement traitées.
On dit souvent des bois traités qu’ils ne peuvent être teints ou peints durant la première année d’utilisation. Cette thèse qui autrefois était très vraie est beaucoup plus nuancée aujourd’hui. En effet, les vernis protecteurs offrant une protection UV sont conseiller afin de maintenir le bois en bonne santé. L’année suivante, le bois n’aura pas grisonné et sa préparation sera beaucoup plus facile, vous sauverez ainsi temps et argent. Les teintures et peintures cependant, seront repoussées par les produits se trouvant dans le bois traité, écailleront dans le cas des peintures et des teintures semi-transparentes, semi-opaques et opaques.
Les bois composites sont fait de sciures de bois, de colle et autres polymères. Très denses et très résistants, ces bois ne pourrissent pas et ne se dégradent que très lentement. Toutefois, leur apparence est uniforme et sans texture sauf artificielle. C’est donc dire qu’ils ont une couleur (gris, beige, brun) unie plutôt qu’un fini boit. Puisque ce bois ne peut que grisonner avec le temps, nous traitons celui-ci à l’aide d’un shampoing doux et à la machine à pression. Nous effectuons par la suite, un sablage léger sur l’ensemble des surfaces, les pores du bois composite étant très petit, nous nous devons d’ouvrir celles-ci au maximum. Lors de l’application de teinture ou peintures, nous préconisons, extraordinairement, une peinture au latex poly uréthane. Cette peinture, que nous diluons a l’aide de fluetrol, pénètre très bien dans les pores du bois composite et comme son séchage se retrouve ralentit étant donné l’addition de Fluetrol, cette peinture pour bois prend tout son temps afin de donner un fini uniforme, sans bavure et surtout, résistant. Cet exercice, a répété à tous les 4 a 5 ans environs, est très risqué et se doit d’être effectué par des mains expertes. Trop souvent, des gens nous contactent afin de nous faire part des mésaventures qu’ils ont vécues en tentant d’effectuer ces travaux eux-mêmes.
Lipé
Aussi appelé ébène verte, Pau d’arceau ou Lapacho, ce bois imputrescible d’Amérique du Sud est considéré comme étant l’un des meilleurs bois pour terrasses ou patio au Québec. Certes difficile à travailler étant donné sa grande densité : on doit percer celui-ci avant de visser et les lames de scies servant à son coupe-son à remplacer régulièrement, l’ipé sait faire le bonheur des jardins et cours arrière. Son tanin unique qui jongle du brun jaunâtre au brun olive sombre, attire l’œil du premier coup, surtout lorsqu’une teinture transparente ou translucide y est appliquée. Les teintures extérieures Prato Verde offrent une gamme de produits spécialement conclue pour l’ipé qui saura personnaliser ce bois. Bien que l’ipé ne nécessite théoriquement aucun traitement puisqu’il résiste lui-même aux intempéries, moisissures et insectes en raison de sa grande densité, protéger celui-ci permet de mettre en valeur toutes les rainures et les couleurs de ce bois tant prisé.
Le teck
Le teck est lui aussi un imputrescible, autrefois fréquemment utilisé lors de la fabrication des ponts de navires, le teck est aujourd’hui prisé par les fabricants de meubles de jardins et de galeries. Se travaillant beaucoup plus facilement que l’ipé, ce bois mi-dur est disponible en trois espèces : la Tectona grandis, qui est l’espèce la plus répandue et cultivée dans toutes les zones subtropicales et tropicales, la Tectona philippinensis en provenance des Philippines, et la Tectona hamiltoniana ou le teck de Birmanie, qui est l’espèce la plus prisée. Cette espèce que l’ont retrouve qu’en Birmanie, s’avère de plus en plus rare et est aujourd’hui menacé. Puisqu’il faut attendre en général 80 ans avant de couper l’arbre, et que la Birmanie exporte pour 300 millions de tecks par année (10 % des revenus du pays), la menace est réelle. Tout comme pour l’ipé, le teck possède lui aussi des couleurs variées pouvant aller du jaune pâle au bronze ainsi qu’un veina des plus fourvoyant et des plus foncés. Prato Verde, encore une fois possède des produits conclus spécifiquement pour cette essence de bois si convoitée. Disponible en plusieurs tons, ces teintures pour teck ont un fini clair et lisse, qui rehausse le tanin du teck de Birmanie.
Le Jatoba
Un peu plus méconnu au Québec pour la fabrication de biens extérieurs, le Jatoba est une essence en plein essor. Ayant sans contredit un tanin incroyable et des rainures a puissantes et prononcées, ce bois exotique peu être tantôt orange, tantôt brun foncé, a l’intérieur d’une seule planche. Sans protection, le Jatoba aussi résiste aux hivers québécois, mais ce n’est que lorsque teint ou vernis qu’il vaut la peine d’être posé a l’extérieur. Puis que le Jatoba est très dur et flexible, celui-ci est tout aussi bon que le teck ou l’ipé comme patio-terrasse. Ayant compris que ce bois méritait sa place aux coté du teck et de l’ipé, Prato Verde encore une fois, offre les produits qu’il faut pour rendre hommage au bois a qui l’on donne aussi le surnom de bois : qui pu des pieds!
Le Cèdre
Il faut, d’abord et avant tout, mentionner que le cèdre utilisé pour les réalisations extérieures d’ici est en fait le Thuya et non le cèdre du Liban qui est un bois tout a fait différent. Le Thuya ou plus communément appelé, le cèdre rouge, est un bois tendre, imputrescible qui est toutefois très résistant aux moisissures. Autrefois utilisé par les Amérindiens lors de concoquettage de remèdes contre le scorbut, le cèdre rouge est utilisé pour toutes sortes de travaux extérieurs, le cèdre rouge est très agréable a teindre : les contrastes entre les nœuds du Thuya et sont grain est très apprécié, surtout lorsqu’entretenue à l’aide de teintures transparentes ou translucides. De plus, l’application de produit protecteur fait ressortir bien souvent les aromates du bois, qui restent en sustentation dans les airs souvent pour plusieurs jours.
L’épinette
L’épinette, plus précisément l’épinette blanche, est un bois très commun que l’on retrouve pratiquement partout au Canada. Emblème du Manitoba et du Dakota du Sud, cet arbre est beaucoup utilisé à des fins de charpentes. En effet, il est un peu plus rare de voir celui-ci à l’extérieur même si celui-ci est très résistant. Ce phénomène s’explique par le fait qu’il soit un peu moins raffiné en général que le cèdre ou autre bois extérieur. Toutefois, nous avons, au fil des ans, obtenus de très très beaux résultats lors de l’exécution de travaux de teinture ou peinture sur bois. Les teintures y pénètrent bien et les contrastes sont aussi très appréciés.
Le Pin
Le Pin est un bois putrescible lui aussi utilisé lors de travaux extérieurs. Économique et tout de même résistant, le pin, de par sa facilité à être travaillé, est très utilisé pour les réalisations souvent complexes. Toutefois, le grain de celui-ci, son absence de rainures ainsi que de nœuds, fait en sorte qu’il est un peu monotone lorsque teint. C’est pourquoi le pin est plutôt une essence de bois à peindre plutôt qu’à teindre.